La page d'accueil concernant les cas de la vague française de 1954 se trouve ici.
Référence pour ce cas: 31-oct-54-Long.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Le journal régional Le Courrier Picard du 3 novembre 1954 rapportait en page 3 que "Dimanche" donc le 31 octobre 1954, le soir, Mr. Petit, cultivateur à Long, se rendait dans ses champs avec un tracteur pour aller prendre en remorque un chariot de betteraves.
A proximité d'une pâture appartenant à M. Carpentier, il a remarqué à une vingtaine de mètres une "boule rouge qui brusquement se posa sur la pâture."
Mr. Petit a eu l'impression que ses "paupières se collaient". Il a dit que "l'engin" avait la forme d'une meule. Questionné sur les dimensions, il a déclaré: "Deux fois une table de cuisine."
Il avait regagné son domicile, mais la "soucoupe" qui aurait stationné pendant près de dix minutes, d'après le journal "s'est envolée ensuite en direction d'Abbeville et a été aperçue par des témoins, alors qu'elle volait à assez haute altitude."
Dans le journal régional La Voix du Nord, édition de l'Artois et de la Somme du même 3 novembre 1954, on rapportait l'observation ainsi:
Dimanche soir, vers 20 h., à peu de distance de Long, dans une pâture appartenant à M. Maurice Carpentier, M. Petit était allé dans les champs avec un tracteur afin de prendre en remorque une voiture chargée de "verts" de betteraves. Il procédait à l'accrochage de cette voiture lorsqu'un disque orange descendit à toute allure vers le sol et vint se poser dans la pâture, à environ 20 mètres de l'endroit où M. Petit se trouvait.
Le cultivateur écarquilla les yeux pour mieux voir cette forme ronde ayant à peu près des dimensions doubles de celle d'une table de cuisine et de laquelle s'échappaient des étincelles de couleurs différentes, mais plutôt violettes. C'est alors que le cultivateur eut l'impression que ses paupières se collaient tandis qu'il regardait dans la direction de la soucoupe. Pris de peur, M. Petit détacha rapidement sa remorque et, montant dans son tracteur, revint, tous feux éteints, vers sa ferme où il conta sa mésaventure. Il eut l'impression, lorsqu'il revenait vers le village, que la soucoupe avait repris l'air, sans bruit, pour disparaître dans la direction d'Abbeville.
Plusieurs personnes de la région ont effectivement aperçu un disque orange qui se déplaçait à grande vitesse et à haute altitude.
Ufologiquement, le cas est apparu d'abord dans une liste sommaire par Jacques Vallée en 1966, puis dans son catalogue des atterrissages d'OVNIS en 1969.
Il indiquait que le 31 octobre 1954 à Corrompu, France, près du village de Long, P. Petit et son employé, M. Tillier, en compagnie d'un commerçant, M. Pecquet, ont aperçu un objet ovale sur le sol.
Lorsqu'il a décollé, les lumières d'un tracteur s'éteignirent.
Il mesurait environ 4,5 mètres et émettait une lumière brillante semblable à la flamme d'un chalumeau. Il a fait demi-tour, a viré et s'est envolé vers le sud-ouest. Il faisait un bruit semblable à celui d'un essaim d'abeilles.
Jacques Vallée ne donnait aucune source, et il n'y avait pas non plus de source primaire dans les nombreuses re-publication du cas.
C'est dans les années 2015 que fait surface sur le site Web du GEIPAN, groupe alors officiellement en charge de telles questions, le rapport de la Gendarmerie National du 4 novembre 1954.
Ce rapport, disponible ci-dessous dans ce dossier, indique les éléments suivants:
Le 4 novembre 1954, le Maréchal des Logis Chef apprend par la presse qu'une "soucoupe volante" avait été vue sur la commune de Long, dont sa section à la charge. Le témoin est un cultivateur de cette localité (dont le nom est censuré par la suite).
Les gendarmes se rendent immédiatement sur les lieux afin de contrôler la véracité des dires du témoin. Celui-ci leur déclare qu'il est exact que le 31 octobre 1954, vers 20 heures, se rendant en plaine au lieu-dit "Le Corrompu", sur le territoire de Long, avec son tracteur tirant une remorque et accompagné de son employé (dont le nom est censuré également), avait remarqué à une vingtaine de mètres au chemin suivi par lui dans un herbage, en contre bas, un engin lumineux de forme d'ogive, de couleur orange, tournoyant sur place à trois ou quatre mètres du sol et dégageant une lumière très vive semblable à du métal en fusion.
A l'arrivée du témoin, "l'engin" s'est élevé dans le ciel en oblique en direction de Fontaine-sur-Somme (Nord-Sud) à allure normale, a traversé la vallée de la rivière la Somme sur sa largeur, puis est revenue à son point de départ, pour repartir dans la direction sud.
Le bruit produit par cet engin se rapprochait de celui d'un essaim de ruche; aucun passager n'a été vu par le témoin principal, et son employé a confirmé les dires verbaux de son patron.
Le témoin ajoute qu'il est surpris que son nom et prénom aient figurés dans le journal Le Courrier Picard du 3 novembre 1954, et se plaint de ce que le journaliste ait publié son nom sans le consulter, et de ce qui était inséré dans le journal, faux à ce qu'il en avait vu en partie.
Les Gendarmes se sont renseignés dans la localité, et ont appris que deux autres personnes, un père et son fils (les noms sont censurés) avaient vu le même jour et à la même heure un phénomène identique dans les cieux, ce qui a mené les gendarmes à penser que le témoin initial devait être sincère.
Les gendarmes accompagnent le témoin initial sur les lieux, expliquant que la ferme du témoin est en bordure du C.D. N° 112 reliant Abbeville à l'Etoile, que le champ où le témoin se rendait est situé sur le plateau en haut du village et à 1.500 mètres du lieu de l'exploitation. L'accès au champ se faisait par un chemin vicinal avec une montée assez brusque et continuant sur le plat à flanc de coteau.
Sur le lieu indiqué comme celui de la soucoupe au sol, les gendarmes ne relèvent aucune trace, l'herbe est intacte, et rien ne permet de penser à un atterrissage de soucoupe. Dans les plaines environnantes, ils ne trouvent non plus de trace suspecte ou autre. Ils indiquent que la maison d'habitation la plus proche où aurait tournoyé la soucoupe se trouve à 800 mètres, et que les habitants n'avaient rien vu d'anormal.
Les Gendarmes entendent la déposition du deuxième témoin: il est au service du premier, et explique que le dimanche 31 octobre 1954, vers 19:45, en compagnie de son patron, il était allé chercher des feuilles de betteraves au lieu-dit "Le Corrompu" sur territoire de Long. Pour ramasser ses feuilles de betteraves, son patron avait pris son tracteur auquel était attachée une remorque.
Quand ils arrivaient dans la plaine, après avoir monté le chemin vicinal qui la relie au village, il avait remarqué à une trentaine de mètres de leur tracteur, une boule de feu qui tournoyait à 4 mètres du sol environ. Il a demandé à son patron "de souffler les lumières, ce qu'il a fait aussitôt" Avec les phares du tracteur éteints, il a vu l'engin s'élever de plus en plus et se diriger vers le hameau Longuet, sur le territoire de Cocquerel, à une vitesse qu'il n'a pas pu évaluer.
Voyant que l'engin disparaissait et qu'aucune trace ne subsistait sur le terrain, son patron a remis le tracteur en route et a allumé les phares, et aussitôt l'engin est réapparu face à eux. Après avoir tournoyé, il est reparti en direction de Fontaine-sur-Somme et Hallencourt, (direction Sud-Ouest).
Il n'a pas pu préciser la forme exacte et la taille de l'engin, mais certifie que des rayons de diverses couleurs vives l'encadraient.
Depuis, il s'était rendu à l'endroit où il avait remarqué l'engin, mais n'en a trouvé aucune trace sur le sol, l'herbe est intacte.
Les gendarmes ont interrogé l'épouse du témoin principal, qui leur dit que le 31 octobre 1954, vers 20:40, son mari et l'employé étaient rentrés à la ferme le visage blême, que sur son interrogation à ce sujet ils lui avaient déclaré avoir vu une soucoupe volante. Elle explique qu'elle connaît le caractère de son mari, sachant qu'il est assez téméraire, et elle le croit. Elle explique qu'elle a entendu les deux autre témoins (le père et fils), qui sont leur voisins, dire qu'ils avaient vu l'engin dans le ciel au-dessus de la commune. Elle n'attache pas d'importance à cela, mais je ne veux pas mettre les paroles de mon époux en doute. Elle explique que si leur employé avait été le seul témoin, le connaissant, elle serait restée sceptique.
Un autre témoin, le père du suivant, déclare que le 31 octobre 1954 à 20 heures exactement il était sur le pas de ma porte quand il a vu une boule orange illuminée dans le ciel au-dessus des arbres bordant la rivière "La Somme". Il l'a vue d'abord sur un plan horizontal, puis sur un plan vertical puis sur son premier plan. Il indique qu'elle dégageait des lueurs de couleurs diverses semblables aux lueurs de la soudure électrique à l'arc, estime qu'elle pouvait avoir un mètre de diamètre, qu'elle se déplaçait dans la direction du Sud-Ouest, vers Fontaines-sur-Somme - Hallencourt, assez rapidement.
Un moment après, le témoin initial et son employé se sont présentés à lui, l'employé disant être tombé devant une soucoupe volante. Il explique que les connaissant tous deux, il ne les aurait pas cru, s'il n'avait pas vu quelque chose à la même heure lui-même. D'autre part, ils "avaient la figure décomposée et leur attitude indiquait nettement qu'ils avaient vu ladite soucoupe."
Un autre témoin, fils du précédent, indique que le 31 octobre 1954, vers 20:00 il se trouvait sur le C.D. N° 112 près de l'épicerie de son père. Il a regardé vers la vallée de la Somme, et a alors vu au-dessus des arbres qui bordent cette rivière un engin de forme cylindrique qui se dirigeait vers Fontaine-sur-Somme - Hallencourt (direction Sud-Ouest), prenant une forme allongée, voire ovale en s'éloignant. Il l'a perdu de vue à l'horizon, et ne l'a plus revu.
Quelques instants après, il était encore sur la chaussée avec son père, et le cultivateur témoin initial et son employé sont arrivés vers eux, tous deux avec le visage décomposé, l'un d'eux (nom censuré) expliquant qu'ils avaient juste vu une soucoupe volante dans la plaine. Connaissant cette personne, il a attaché de l'importance à ses dires, d'autant plus que lui-même venait de voir un engin lumineux dans le ciel dégageant plusieurs lueurs de couleur orange.
Les Gendarmes ont encore interrogé deux personnes pour une enquête de moralité; recueillant le même avis: le cultivateur témoin initial est honorablement connu et crédible, son employé le serait moins, il y aurait eu des doutes s'il avait été le seul témoin.
Les Gendarmes avaient recueilli ces faits, mais n'avaient mené aucune recherche d'explication du phénomène ni évaluation - ce n'est évidemment pas leur rôle. Une seule évaluation officielle semble exister, en 2016, sur le site Web du groupe officiel GEIPAN, qui explique que certains aspect du phénomène font penser à de la foudre globulaire, mais que malheureusement les informations météorologiques manquent.
[Ref. cpd1:] JOURNAL "LE COURRIER PICARD":
![]() |
La trêve des soucoupes a pris fin
Une accalmie très nette avait succédé au véritable carrousel de soucoupes qui, pendant de longues semaines, avait pris notre région pour théâtre. Plus de soucoupes. La chose était-elle possible?
Malgré la surprise des uns, la déception des autres - et il faut bien le dire - la froide indifférence d'un bon nombre, il convenait de se rendre à l'évidence. Les mystérieux engins avaient carrément déserté nos villes et nos campagnes. Ils n'en continuaient pas moins de sillonner le ciel, et s'ils semblaient nous abandonner, ils se manifestaient dans d'autres régions de France, en Espagne, en Italie, en Hongrie, en Egypte.
Sous les formes les plus curieuses. Toute la gamme, en effet, y passa. Cigares, "pots de chambres", croissants, tuyau de poêle, marmites. On vit même des assiettes volantes dans l'île de Java. S'agissait-il, dans ce cas particulier, de la conclusion brutale d'une scène de ménage? On ne sait. Trêve de badinages.
Celle des soucoupes dans le ciel picard a vécu.
Voici, en effet, qu'elles ont repris le contact. Et nous allons de nouveau leur consacrer une rubrique. A la plus grande joie de ceux qui désespéraient...
Dimanche soir, M. Petit, cultivateur à Long, se rendait dans ses champs avec un tracteur, afin de prendre en remorque un chariot de betteraves.
A proximité d'une pâture appartenant à M. Carpentier, il remarqua à une vingtaine de mètres, une boule rouge qui brusquement se posa sur la pâture.
M. Petit eut l'impression que ses "paupières se collaient", l'engin, dit-il, avait la forme d'une meule. Questionné sur les dimensions, M. Petit a déclaré: "Deux fois une table de cuisine."
Le cultivateur regagna son domicile, mais la "soucoupe" qui aurait stationné pendant près de dix minutes, s'est envolée ensuite en direction d'Abbeville et a été aperçue par des témoins, alors qu'elle volait à assez haute altitude.
M. Paul Granier, ancien directeur de papeterie, rue Miraumont, à Amiens, nous écrit que circulant en voiture, le jour de la Toussaint, sur la route menant de Villers-Bretonneux à Amiens, il aperçut vers 16 h. 15, "durant quelques minutes, dans le soleil une couronne grise tournant concentriquement et projetant autour d'elle des lueurs de différentes couleurs".
Deux jeunes motocyclistes, selon M. Granier, ont stoppé pour "contempler" le phénomène.
[Ref. vdn1:] JOURNAL "LA VOIX DU NORD":
![]() |
Dimanche soir, vers 20 h., à peu de distance de Long, dans une pâture appartenant à M. Maurice Carpentier, M. Petit était allé dans les champs avec un tracteur afin de prendre en remorque une voiture chargée de "verts" de betteraves. Il procédait à l'accrochage de cette voiture lorsqu'un disque orange descendit à toute allure vers le sol et vint se poser dans la pâture, à environ 20 mètres de l'endroit où M. Petit se trouvait.
Le cultivateur écarquilla les yeux pour mieux voir cette forme ronde ayant à peu près des dimensions doubles de celle d'une table de cuisine et de laquelle s'échappaient des étincelles de couleurs différentes, mais plutôt violettes. C'est alors que le cultivateur eut l'impression que ses paupières se collaient tandis qu'il regardait dans la direction de la soucoupe. Pris de peur, M. Petit détacha rapidement sa remorque et, montant dans son tracteur, revint, tous feux éteints, vers sa ferme où il conta sa mésaventure. Il eut l'impression, lorsqu'il revenait vers le village, que la soucoupe avait repris l'air, sans bruit, pour disparaître dans la direction d'Abbeville.
Plusieurs personnes de la région ont effectivement aperçu un disque orange qui se déplaçait à grande vitesse et à haute altitude.
[Ref. gne1:] GENDARMERIE NATIONALE:
Note: ce rapport officiel rédigé le 4 novembre 1954 par du personnel local de la Gendarmerie Nationale a été publié sur le site Web du GEIPAN ("Groupe d'Etudes et d'Informations sur les Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés"), le groupe officiel français chargé de l'étude des rapports d'observation de "Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés" dans les années 2015.
![]() |
2ème Légion bis
Compagnie de la SOMME
Section
d'ABBEVILLE
Brigade
[Censuré]
P.V. N° 667
du 4 novembre 1954
P.V. relatant renseignements Militaires sur apparition d'une soucoupe volante à LONG (SOMME)
6° Expédition
Transmis par le Cdt de Brigade
à M. le Commandant du poste de Sécurité AIR
de la 2° Région Militaire à CAMBRAI (Nord)
le 8 novembre 1954.
GENDARMERIE NATIONALE
quatre novembre mil neuf cent cinquante quatre à quatorze heures
Nous, soussignés [...], Maréchal des Logis Chef et [...], gendarme, département de la SOMME.
Rapportons les opérations suivantes que nous avons effectué en uniforme et conformément aux ordres de nos Chefs:
Le jeudi 4 novembre 1954, à 6 heures, nous Maréchal des Logis Chef [...], apprenant par la Presse qu'une soucoupe volante avait été vue sur la commune de LONG (commune placée sous notre surveillance) par Monsieur [...], cultivateur dans cette localité. - Non informés de cette apparition, nous nous rendons immédiatement sur les lieux afin de contrôler la véracité des dires [de] Monsieur [...].
Procédant à une enquête rapide, afin de renseigner notre commandant de fonction dans le plus brefs délais, nous entendons tout d'abord verbalement Monsieur [...] qui nous déclare qu'il est exact que le 31 octobre 1954, vers 20 heures, se rendant en plaine au lieu-dit "Le Corrompu", territoire de LONG, avec son tracteur tirant une remorque et accompagné de son employé [...], avait remarqué à une vingtaine de mètres au chemin suivi par lui dans un herbage, en contre bas un engin lumineux de forme ogivale, couleur orange tournoyant sur place à trois ou quatre mètres du sol et dégageant une lumière très vive semblable à du métal en fusion.
à l'arrivée de Monsieur [...] l'engin s'est élevé dans le ciel en oblique en direction de Fontaine-sur-Somme (Nord-Sud) à allure normale. Puis après avoir traversé la vallée de la rivière "la SOMME" sur sa largeur elle est revenue à son point de départ, pour repartir dans la direction sud où est (Voir Fontaine-s-Somme-Hallencourt.
Le bruit produit par cet engin se rapprochait de celui d'un essaim de ruche. - Aucun passager n'a été vu par Monsieur [...], et son employé a confirmé les dires verbaux de son patron.
./././..
![]() |
- (2) -
Nous étant renseigné dans la localité, avons appris que Messieurs [...], père et fils avaient vu le même jour et à la même heure un phénomène identique dans les cieux, nous avons cru devoir considérer les dires de Monsieur [...] comme sincères et avons téléphoniquement avisé notre Commandant de Section par message à 11 heures 20.
A l'heure portée en tête du présent, nous gendarme [...], continuant l'enquête avons entendu:
Monsieur [...] (Somme) qui nous a déclaré:
"Il est exact que le 31 octobre 1954, vers 20h00, alors que je me trouvais au lieu-dit "Le CORROMPU", territoire de LONG, avec man employé [...], j'ai remarqué un engin lumineux, qui tournait à quelques mètres du sol.
Toutefois aujourd'hui, je suis surpris que mon nom et prénom aient figurés sur le Courrier Picard du 3 novembre 1954 et malgré que j'ai vu quelque chose, il vous serait préférable de consulter le journaliste qui a eu l'audace de se servir de mon nom sans me consulter. Ce qui a été inséré dans le journal est faux, à ce que j'ai vu, en partie."
Lecture faite, persiste et signe; [...]
Suite, à sa déclaration, Monsieur [...], nous a fait connaître qu'il se trouvait dans l'impossibilité de nous fournir de plus amples renseignements sur la présente cette engin lumineux.
Invité à nous conduire sur les lieux, Monsieur [...] s'est exécuté.
- ETAT-des-LIEUX et CONSTATATIONS -
Le territoire de la commune de LONG (Somme) est situé à l'Est de notre Circonscription. - Le Village par lui-même est situé à flanc de coteau et est parallèle à la vallée de la rivière "la Somme".
La ferme de Monsieur [...] est sise en bordure du C.D. n° 112 reliant ABBEVILLE à l'ETOILE. - Le champ où se rendait Monsieur [...] est situé sur le plateau en haut du Village et à 1.500 mètres du lieu de l'exploitation.
Pour accéder à ce champ, il faut emprunter un chemin vicinal avec une montée assez brusque pour continuer sur le plat à flanc de coteau.
Monsieur [...], nous faisant remarquer l'endroit où il avait vu le phénomène, nous constatons qu'il n'était pas possible de le voir avant d'être en ce lieu situé à une trentaine de mètres; lieu où
![]() |
- (3) -
il avait vu l'engin tournoyer.
Nous nous rendons sur les lieux exacts, d'après les dires de Monsieur [...], nous ne relevons aucune trace sur le terrain. - L'herbe est intacte et ne permet pas de penser à la pose de la soucoupe.
Plusieurs pieds d'épines se trouvant à une centaine de mètres ne cachaient nullement la visibilité des témoins [...] et [...].
Poursuivant nos investigations, dans les plaines environnantes, aucune trace suspecte ou autre n'a pu être découverte.
Mentionnons que la maison d'habitation la plus proche où aurait tournoyé ladite soucoupe se trouve à 800 mètres. - Les habitants n'ont rien vu d'anormal dans la soirée du 31 octobre 1954.
Poursuivant notre enquête; avons entendu:
Monsieur [...]
Qui a déclaré:
"Je suis au service de Monsieur [...], cultivateur à LONG.
Le dimanche 31 octobre 1954, vers 19 heures 45, en compagnie de mon patron je suis allé chercher des feuilles de betteraves au lieu-dit "Le Corrompu" territoire de LONG.
Pour ramasser ses feuilles de betteraves, mon patron avait pris son tracteur auquel était attachée une remorque.
Alors que nous arrivions dans la plaine, après avoir monté le chemin vicinal qui relie cette dernière au village, j'ai remarqué à une trentaine de mètres de notre tracteur, une boule de feu qui tournoyait à 4 mètres du sol environ. - Sur le coup, j'ai dit au patron de souffler les lumières, ce qu'il a fait aussitôt. - Les phares du tracteur étaient éteints; l'engin s'est élevé de plus en plus et s'est dirigé vers le hameau LONGUET, territoire de COCQUEREL à une vitesse que je ne pourrais évaluer. - Voyant que l'engin disparaissait et qu'aucune trace ne subsistait sur le terrain, mon patron a remis le tracteur en route et à allumés les phares. - Aussitôt l'engin est réapparu face à nous et après avoir tournoyé est reparti en direction de FONTAINE-s-SOMME et HALLENCOURT (direction Sud-Ouest).
Je ne puis préciser la forme exacte et la grandeur de cet engin, mais je puis certifier que des rayons de diverses couleurs vives l'encadraient.
Je n'ai remarqué aucun être humain tant dedans qu'à proximité.
Depuis, je me suis rendu à l'endroit où j'avais remarqué cet engin, mais aucune souillure n'est apparente sur le sol et l'herbe est intacte. Lecture faite, persiste et signe: [...]
![]() |
- (4) -
Madame [...] nous a déclaré:
"Le Dimanche 31 octobre 1954, vers 20 heures 40, mon mari et l'employé [...] sont rentrés à la ferme le visage blême.
Leur demandant ce qu'ils avaient, ils m'ont déclaré avoir vu une soucoupe volante. - concernant le caractère de mon mari et sachant qu'il est assez téméraire, je crois ses dires. - en plus d'après Messieurs [...], Père et fils, nos voisins, cet engin a été vu dans le ciel, au-dessus de la commune. - sans attacher d'importance à cela, je ne veux pas mettre les paroles de mon époux en doute.
Toutefois, si [...], notre employé avait été seul, le connaissant, je serai restée sceptique sur ses dires."
Lecture faite, persiste et signe: [...]
Monsieur [...]
[...] nous a déclaré:
"Le Dimanche 31 octobre 1954, je me trouvais incidemment sur le pas de ma porte à 20 heures exactement lorsque j'ai vu une boule illuminée dans le ciel au-dessus des arbres bordant la rivière "La Somme". - J'ai vu cette boule de couleur orange, d'abord sur un plan horizontal, sur un plan vertical puis sur son premier plan. Elle dégageait des lueurs de couleurs diverses semblables aux lueurs de la soudure électrique à l'arc. - Elle pouvait avoir un mètre de diamètre. - Cette boule se déplaçait dans la direction du Sud-Ouest, vers Fontaines-s-Somme - Hallencourt, assez rapidement.
Un moment après, Monsieur [...] est arrivé avec son employé [...] qui m'a dit être tombé devant une soucoupe volante. Les connaissant tous deux, je n'aurais porté aucun crédit à leur pos [sic], mais ayant vu moi-même quelque chose à la même heure, je suis obligé de croire les paroles annoncées. - D'autre part, M. [...] et M. [...] avaient la figure décomposée et leur attitude indiquait nettement qu'ils avaient vu ladite soucoupe."
Lecture faite, persiste et signe: [...]
Monsieur [...]
[...] a déclaré:
"Le Dimanche 31 octobre 1954, vers 20h00 sans pouvoir préciser exactement alors que je me trouvais sur le C.D. n°112
![]() |
- (5) -
Près de l'épicerie de montrèrent, j'ai eu mon regard porté vers la Vallée de la rivière "la Somme". Au même moment, j'ai vu au-dessus des arbres qui bordent cette rivière un engin de forme cylindrique qui se dirigeait vers Fontaine-s-Somme - Hallencourt (direction Sud-Ouest). - En s'éloignant il décrivait une forme allongée, voire ovale. - A l'horizon, cet engin a disparu et je ne l'ai pas revu par la suite.
Quelques instants après, alors que nous étions, mon père et moi, encore sur la chaussée, Monsieur [...], cultivateur et son employé, [...], sont arrivés vers nous. - Ils avaient tous deux le visage décomposé. - Monsieur [...], nous a alors déclaré qu'il venait de voir une soucoupe volante, dans la plaine. Connaissant M. [...], j'attache une importance à ses dires de plus que moi-même je venais de voir un engin lumineux dans le ciel dégageant plusieurs lueurs de couleur orange."
C'est tout ce que je puis vous dire et c'est la première fois que je vois dans le ciel, un engin semblable."
Lecture faite, persiste et signe: [...]
MENTION
Lors de leur interrogatoire, [...] et [...], bien que calmes, nous sont apparus comme étant encore impressionnés, voire même effrayés en évoquant le moment vécu. - Leur comportement et leur attitude nous ont paru des plus sincères.
Les renseignements recueillis sur eux auraient pu prêter à suspicion, mais d'après l'enquête, leurs propos ne semblent pas devoir être mis en doute.
Renseignements de Moralité
Monsieur [...] nous a déclaré:
"J'ai appris par la rumeur publique que Monsieur [...], cultivateur, et son employé [...], demeurant tous deux dans la localité avait vu une soucoupe volante, le Dimanche 31-10-1954, vers 20 heures.
Le dimanche 31 octobre, alors que j'étais sur le seuil de ma porte, j'ai bien vu Monsieur [...] et son employé [...], les deux m'ont semblé ne pas être comme à l'habitude, toutefois en ce qui concerne Monsieur [...], je ne ne veux pas dire pour cela que [?] avait [avaient?] bu.
![]() |
- (6) -
Le lendemain ayant vu Monsieur [...] et parlant de l'engin en question; celui-ci m'a laissé entendre qu'il avait vu une soucoupe volante d'une forme circulaire, ayant le diamètre d'une table ronde ordinaire et ayant l'impression d'avoir le même bourdonnement qu'un essaim qui quitte sa ruche. - Il m'a même déclaré que la base des lumières était orange, le centre de couleur bleue et la partie supérieure plus vive. - En plus, il a ajouté que la lueur bleue l'avait quasi-obligé de fermer les yeux, un instant.
Depuis que je connais Monsieur [...], je lui fais confiance. Par ailleurs, si son employé [...] avait été seul et que lui est fait courir ces bruits, il aurait été plus difficile de le croire, car ce dernier [...], il aurait été plus difficile de le croire, et ses propos seraient à penser."
Lecture faite, persiste et signe: [...]
Monsieur [...], a déclaré:
"Je connais Monsieur [...] cultivateur et son employé [...], demeurant tous deux dans la localité.
Monsieur [...] est bien connu dans la localité, il est honorable et je fais confiance à ses paroles.
Par ailleurs, [...] [...], je ne lui accorde aucune confiance. - Toutefois, puisqu'il était en compagnie de son patron, en ce qui concerne l'apparition d'une soucoupe volante sur le territoire de la commune le 31-Octobre 1954, vers 20 heures, je lui fais confiance dans ses dires.
Pour mon compte personnel, je n'ai jamais vu ce phénomène dans les airs et aujourd'hui, je suis surpris de votre enquête."
Lecture faite, persiste et signe: [...]
Le présent a été rédigé en vertu de l'article de 104 à 12 du D.O.
Deux copies du présent sont adressées:
La Première à Monsieur Le procureur de la république à ABBEVILLE
La deuxième, à Monsieur Le sous-préfet à Abbeville
./././.
![]() |
SEPT EXPEDITIONS
Les trois Premières, au Général, Commandant Régional de la Gendarmerie Nationale de la 2ème Région Militaire à LILLE.
La Quatrième, à Monsieur le Préfet de la Somme à Amiens.
La Cinquième, à Monsieur le Commandant de la Sécurité Militaire de la 2ème Région Militaire à LILLE.
La Sixième, à Monsieur le commandant du Poste de Sécurité Air de la 2ème Région Militaire à Cambrai.
La Septième, aux archives.
Fait et clos à [...], le quatre novembre 1954.
[...]
[Ref. jve1:] JACQUES VALLEE:
Nous rapporterons ici deux clusters d'intérêt particulier: le cluster de Mézières et le cluster de Saint Quirin. * Des trois observations près de Mézières, aucune n'a jamais été rapportée dans un journal national ou une publication spécialisée. Deux proviennent d'obscurs journaux locaux; le troisième est un rapport de police. Ils étaient inconnus de Michel et Carrouges lorsqu'ils ont écrit leurs livres. Ils n'ont reçu aucune publicité. Les observations ont eu lieu les 4, 16 et 27 octobre - à environ douze jours d'intervalle. Le premier cas a été rapporté par un enfant qui a dit avoir vu un objet "en forme de tente" et un inconnu à proximité. Dans le second cas, une femme s'est évanouie en voyant un objet atterrir à moins de trente mètres d'elle. Dans le troisième cas, des policiers à proximité immédiate des deux autres observations ont vu un objet volant qui a décollé à l'aube.
Le même schéma est observé dans les bois denses d'Alsace, près de Saint Quirin, Schirmeck, et Moussey: six jours après l'observation par un M. Schoubrenner (qui conduisait dans le secteur lorsqu'il a vu un objet lumineux sur l'autoroute, ressenti une sensation de chaleur, et a été pris d'une sorte d'une paralysie lorsque sa voiture a calé à une vingtaine de mètres de l'objet) un tracteur a été arrêté de la même manière alors qu'un objet le survolait à basse altitude. Le lendemain, un garçon et un directeur d'école ont vu un "engin" au sol; il a laissé des traces formant un triangle.
[...]
* Une investigation particulière sur ce point est en cours dans le cadre d'une étude complète de la répartition des sites d'atterrissages sur le territoire français.
[Ref. jve5:] JACQUES VALLEE:
400 | -001.97901 | 50.04000 | 31 | 10 | 1954 | LONG-SOMME | F | 0013 | 2E |
[Ref. jve1:] JACQUES VALLEE:
323
31 Octobre 1954. Corrompu (France):
Près du village de Long, P. Petit et son employé, M. Tillier, en compagnie d'un commerçant, M. Pecquet, ont aperçu un objet ovale sur le sol. Lorsqu'il décolla, les lumières d'un tracteur s'éteignirent. Il mesurait environ 4,5 m et émettait une lumière brillante semblable à la flamme d'un chalumeau. Il fit demi-tour, vira et s'envola vers le sud-ouest. Il faisait un bruit semblable à celui d'un essaim d'abeilles. (Personnel).
[Note: Lorsque Vallée écrivait que la source est "personnelle", cela ne voulait pas dire qu'il avait enquêté lui-même, cela voulait simplement dire qu'il avait une source dans ses dossiers.]
[Ref. jve3:] JACQUES VALLEE:
![]() |
31 Octobre 1954. Corrompu (France):
Près du village de Long, P. Petit et son employé, M. Tillier, en compagnie d'un commerçant, M. Pecquet, ont aperçu un objet ovale sur le sol. Lorsqu'il décolla, les lumières d'un tracteur s'éteignirent. Il mesurait environ 4,5 m et émettait une lumière brillante semblable à la flamme d'un chalumeau. Il fit demi-tour, vira et s'envola vers le sud-ouest. Il faisait un bruit semblable à celui d'un essaim d'abeilles. (Personnel).
[Note: Lorsque Vallée écrivait que la source est "personnelle", cela ne voulait pas dire qu'il avait enquêté lui-même, cela voulait simplement dire qu'il avait une source dans ses dossiers.]
[Ref. ldl1:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "LUMIERES DANS LA NUIT":
Dans une liste de cas que le magazine appelait à enquêteur ou ré-enquêter, on trouvait:
321 31-10-54 Corrompu
[Ref. ous1:] MAGAZINE "OURANOS":
31/10/1954 Corrompu (Somme).
Ce soir-là, deux témoins. M. Pecquet et M. Tillier observèrent au sol un objet ovale extrêmement brillant qui décolla en produisant un son semblable au bourdonnement d'un essaim d'abeilles (Vallée 323).
Dans ce cas précis, le bourdonnement est formellement attesté, il est même renforcé par la comparaison (essaim), ce qui semble prouver qu'il a parfaitement été perçu. Et de plus, il y avait deux témoins... Et pourtant, pouvons-nous, avec ces éléments très favorables être certains de la réalité du son?
[Ref. fru1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:
Les deux auteurs indiquent que le 31 octobre 1954, à Long dans la Somme, au lieu-dit "Corrompu," trois témoins ont aperçu un objet ovale de 4 m 50 de long, émettant une lumière brillante semblable à la flamme d'un chalumeau sur le sol. Lorsqu'il a décollé, les lumières d'un tracteur se sont éteintes. Il a fait demi-tour, a viré et s'est envolé vers le sud-ouest en direction d'Hallencourt. Il faisait un bruit semblable à celui d'un essaim d'abeilles.
Les auteurs indiquent qu'ils ont eux-mêmes mené l'enquête, mais on ne sait pas s'ils parlent de ce cas ou d'un cas similaire, avec M. A. Chaloin, et indiquent en référence le Bulletin de l'AAMT N.15 et le catalogue Vallée.
[Ref. mrr1:] MARK RODEGHIER:
31 oct. 1954 |
près de Long: Trois personnes dans un champ ont vu un objet orange ovale sur la terre. Les lumières de leur tracteur se sont éteintes quand l'objet s'est soulevé de la terre. Il a émis une lumière brillante en décollant, et a fait un bruit comme des abeilles d'une ruche quand il volait. Il a par la suite tourné vers le sud-ouest et s'est déplacé au loin. Les témoins ont estimé sa taille comme étant de quatre à cinq mètres. (The Humanoids, Bowen) |
[Ref. lgs1:] LOREN GROSS:
31 octobre.
Corrompu, France, (pas d'heure connue)
Trois Français rencontrent un objet ovale d'environ 4.5 mètres de diamètre reposant au sol. Peu de temps après sa découverte, l'objet s'est lancé vers le ciel et s'est envolé, revenant quelques instants plus tard, pour finalement quitter définitivement la zone sur un parcours sud-ouest. Les phares d'un tracteur ont été affectés pendant l'incident.
Une lumière sur l'objet était si intense qu'elle a été comparée à une torche de soudeur. Un drôle de son comme un essaim d'abeilles a été entendu. 236.
[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:
L'auteur indique que le 31 octobre à une heure inconnue à Long, dans la Somme, messieurs P. Petit, Tillier, Pecquet et un anonyme ont observé un objet ovale de 4.50 mètres de long posé au sol qui émettait une lumière semblable à la flamme d'un chalumeau. Quand il a décollé les lumières d'un tracteur se sont éteintes. L'objet a fait demi-tour avec un bruit pareil à celui d'un essaim d'abeilles.
La source est indiquée comme "Figuet, p. 204".
[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":
4316: 1954/10/31 00:00 10 1:58:40 E 50:02:40 N 3331 WEU FRN SMM 8:8
prs LONG,FR:3 OBS:4.5M SCO/SOL:TRACTEUR EMEs/DECOLLAGE:REVIENT:SONS/ABEILLES:>> SO
RefN° 8 VALLEE, Jacques: PASSPORT TO MAGONIA. Cas No. 323: PAYS DE FERMES
[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:
Godelieve van Overmeire indique qu'en 1954, le 31 octobre, en France, à Corrompu, "près du village de Long, P. Petit et son employé Tillier et un commerçant Pecquet ont aperçu un objet ovale sur le sol. Lorsqu'il décolla les lumières d'un tracteur s'éteignirent. Il mesurait environ 4, 50 m et émettait une lumière semblable à la flamme d'un chalumeau. Il fit demi-tour, vira et s'envola vers le sud-ouest. Il faisait un bruit semblable à celui d'un essaim d'abeilles."
La source est indiquée comme "Jacques Vallée: "Chronique des apparitions ET" - DENOEL 1972 - COLL. J'AI LU - p. 291".
[Ref. fbn1:] FABRICE BONVIN:
Fabrice Bonvin note:
Cas n026: 31/10/1954, p. 204 (Corrompu)
[Ref. djn1:] DONALD JOHNSON:
Ce jour-là
31 octobre
[...]
1954 - Mr. P. Petit et son employé, Mr. Tillier, avec le propriétaire de magasin Mr. Pecquet, ont vu un objet ovale sur la terre à Corrompu, France. Quand il a décollé les lumières d'un tracteur se sont éteintes. Il mesurait environ 4,5 mètres (15 pieds) de long et a émis une lumière semblable à la torche d'une soudeuse. Il est revenu, a tourné, et a volé au loin vers le sud-ouest. Il a censément fait le même bruit qu'un essaim d'abeilles. (Sources: Jacques Vallee, Passport to Magonia: A Century of Landings, p. 240, cas 323; Mark Rodeghier, UFO Reports Involving Vehicle Interference, p. 5).
[Ref. jbu1:] JEROME BEAU:
Jérôme Beau indique que le Dimanche 31 octobre 1954 à "Corrompu (France), près du village de Long, P. Petit et son employé, M. Tillier, en compagnie d'un commerçant, M. Pecquet, aperçoivent 1 objet ovale sur le sol. Lorsqu'il décolle, les lumières d'un tracteur s'éteignent. Il mesure environ 4,5 m et émet une lumière brillante semblable à la flamme d'un chalumeau. Il fait demi-tour, vire et s'envola vers le sud-ouest. Il fait un bruit semblable à celui d'un essaim d'abeilles."
Il n'y a pas de source indiquée.
[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:
Luc Chastan indique que dans la Somme à Long le 31 octobre 1954 à une heure non connue, "Au lieu dit 'Corrompu' Trois témoins aperçoivent un objet ovale de 4 m 50 de long, émettant une lumière brillante semblable à la flamme d'un chalumeau sur le sol. Lorsqu'il décolle, les lumières d'un tracteur s'éteignent. Il fait demi-tour, vire et s'envole vers le sud-ouest en direction d'Hallencourt. Il fait un bruit semblable à celui d'un essaim d'abeilles."
La source est indiquée comme "Ovni, Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. ** éd. Alain Lefeuvre 1979".
[Ref. tai1:] SITE WEB "THINK ABOUT IT":
Date: 31 octobre 1954
Lieu: Corrompu (France
Heure:
Résumé: Près de Long, P. Petit et son employé, M. Tillier, avec un propriétaire de magasin, M. Pecquet, ont vu un objet ovale sur le sol. Quand il a décollé, les lumières d'un tracteur se sont éteintes. Il mesurait environ 4,5 m, a émis une lumière brillante semblable à une torche de soudeur. Il revint, tourna, et s'est envolé pour le sud-ouest. Il a fait le même bruit qu'un essaim d'abeilles.
Source: Magonia 323
[Ref. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":
*Oct. 31, 1954 - Mr. P. Petit et son employé, Mr. Tillier, avec le propriétaire de magasin Mr. Pecquet, ont vu un objet ovale sur la terre à Corrompu, France. Quand il a décollé les lumières d'un tracteur se sont éteintes. Il mesurait environ 4,5 mètres (15 pieds) de long et a émis une lumière semblable à la torche d'une soudeuse. Il est revenu, a tourné, et a volé au loin vers le sud-ouest. Il a censément fait le même bruit qu'un essaim d'abeilles. (Sources: Jacques Vallee, Passport to Magonia: A Century of Landings, p. 240, cas 323; Mark Rodeghier, UFO Reports Involving Vehicle Interference, p. 5).
[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":
Ce cas est enregistré plusieurs fois dans cette base de données:
N° de cas | Nouveau N° de cas | Enquêteur | Date d'observation | CP | Lieu d'observation | Pays d'observation | Heure d'observation | Classification | Commentaires | Identification |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
19541031 | 31.10.1954 | Corrompu | France | |||||||
19541031 | 31.10.1954 | Corrompu | France | RR II | ||||||
19541031 | 31.10.1954 | Long | France | 20.00 | RR I | |||||
19541031 | 31.10.1954 | Long | France | |||||||
19541031 | 31.10.1954 | Long | France | |||||||
19541031 | 31.10.1954 | Long | France | NL | ||||||
19541031 | 31.10.1954 | Long | France |
(Cette base de données a enregistré ce cas sept fois au lieu d'une.)
[Ref. prn2:] PETER ROGERSON - "INTCAT":
31 octobre 1954. Nuit.
CORRUMPU [sic] (SOMME: FRANCE)
Près de Long, pPetit [sic] et son employé, Mr. Tillier, avec le propriétaire d'un magasin, Mr. Pecquet, ont vu un objet ovale ressemblant à une torche de 4,5 m de long sur le sol émettant une lumière semblable à celle d'une soudeuse. Quand la lumière du tracteur s'est éteinte, l'objet a décollé, est revenu, a tourné et s'est envolé vers le sud-ouest, faisant un bruit comme un essaim d'abeilles.
Vallee Cas 363 + Figuet et Ruchon 1979 p204 citant AAMT Bulletin 15 + Vallee.
[Ref. gen1:] GEIPAN:
Le GEIPAN (Groupe d'Etudes et d'Informations sur les Phénomènes Aérospatiaux Non-Identifiés) avait publié vers 2016 le rapport de Gendarmerie [gne1] (plus haut dans mon dossier) et avait publié comme fiche de ce cas:
Résumé
Observations proches des évolutions d'un phénomène lumineux de couleur: manque d'informations.
Description
Le 31 octobre 1954, vers 20 h, un agriculteur (T1) et son employé (T2) en tracteur observent, en arrivant dans un herbage, à une vingtaine de mètre du chemin suivi, un phénomène lumineux qui les eff[r]aye. Le T1 décrit "engin lumineux qui tournait à quelques mètres du sol". Le T2 décrit "une boule de feu qui tournoyait à 4m du sol environ" avec "des rayons de diverses couleurs vives qui l'encadraient". Le T1 éteint les lumières du tracteur et les témoins voient l’objet s’élèver en oblique à allure « normale » vers le Sud, traverser la vallée de la rivière La Somme. Lorsque les témoins rallument les phares, l’objet apparait de nouveau, tournoie à nouveau et part vers le Sud-Ouest. Aucune trace au sol n'est vue par les témoins choqués de leur observation. Le lendemain l'agriculteur racontera à l'adjoint au maire que l'objet avait une "forme circulaire d'un diamètre d'une table ronde ordinaire" et avait eu l'impression d'avoir entendu "le même bourdonnement qu'un essai d'abeille quittant sa ruche". Les couleurs vues étaient orange, le centre de couleur bleu l'obligeant à fermer les yeux un instant et la partie supérieure plus vive.
La gendarmerie apprendra par la presse cette observation et entendra verbalement les témoins puis prendra leur[s] dépositions le 4 novembre. Les gendarmes seront conduits sur le lieu de l’observation, mais ils ne relèveront aucune trace dans l’herbe.
L'enquête de gendarmerie permettra également de trouver deux autres témoins: un commerçant à Long (T3) ayant observé le même jour et la même heure "une boule de couleur orange" dégageant "des lueurs de couleurs diverses semblables aux lueurs de la soudure électrique à l'arc", "d'un mètre de diamètre" et se déplaçant vers le SO "assez rapidement". Un charcutier (T4) rapportera aux gendarmes avoir vu au-dessus des arbres bordant la Somme "un engin de forme cylindrique" ayant en s'éloignant vers le SO "une forme allongée voir ovale" et "dégageant plusieurs lueurs de couleur orange". Quelques instants plus tard ces deux personnes verront arriver les deux premiers témoins « la figure décomposée » par la peur.
ce cas d'observation avec deux groupes de deux témoins à deux endroits différents de la commune est de très bonne consistance. Il n'y a pas de doute sur l'existence du phénomène.
Plusieurs aspects du phénomène font penser à de la foudre globulaire: aspect tournoyant, multicolore et aveuglant, bruit d'essaim d'abeilles. Néanmoins nous manquons d'information pour confirmer cette hypothèse (météo ressentie par les témoins, relevés météo de l'époque).
Le GEIPAN classe ce cas C par manque d'information météorologique.
![]() |
[mrr1] place les témoins sur le tracteur dont les lumières se sont éteintes. En réalité rien de vient soutenir cela dans les sources antérieures dont je dispose, il est possible que les quatre personnes étaient en voiture ou à pied et aient vu outre l'engin, ce tracteur dans un champ. Le conducteur du tracteur a alors pu éteindre les lumières lui-même, ne serait-ce que pour mieux voir "l'OVNI"... Quoi qu'il en soir, rien ne vient corroborer l'idée que ce soit "l'OVNI" qui ait causé cette extinction. Le fait que le tracteur ait eu ses lumières en marche suggère que l'observation ait eu lieu de nuit.
Voici les lieux des observations du 31 octobre 1954:
![]() |
Les lieux pourraient suggérer que l'ensemble des observations soient celle d'un même météore. Les heures et descriptions vont dans ce sens pour certaine des observations, mais pas pour toutes.
Dossier: | Notes: |
---|---|
Arry, Somme. | Aucune description, aucune information. |
Yssingueaux, Haute-Loire. | Description n'un météore, sauf durée trop longue. Heure donnée comme vers 21:00. |
Colmar, Haut-Rhin. | Description peu claires, témoins enfants. Vu vers l'Est. 18:45. |
Meyreuil, Bouches-du-Rhône. | Description de type météore, vu allant du Sud vers le Nord. 18:30. |
Nimes, Gard. | Description de type météore, vu allant du Sud-Ouest vers nord. 18:15. |
Mulhouse, Haut-Rhin. | Heure totalement différente. 04:00. |
Lézoux, Puy-de-Dôme. | Lune rousse possible. direction inverse, durée 30 minutes, heure non connue. |
Long, Somme. | Direction inverse, observation de 30 minutes trop longue. 21:00. |
On voit que pour ce jour, les observations à Meyreuil et Nîmes sont probablement celle d'un météore allant du grosso modo du Sud vers le Nord vers 18:15 - 18:30. L'observation à Arry s'y rattache peut-être, aucune information ne permet de le dire ou de le nier.
L'observation à Yssingeaux serait celle de ce météore seulement si le journal avait mal compris tant l'heure que la durée; pour celle de Corrompu, la durée et la direction seraient fausses.
Pour Lézoux, rien de concorde avec le météore de 18:15. Pour Colmar, la direction initiale serait fausse, si elle est fiable - elle est donnée par un enfant. La direction selon les adultes correspondrait.
Pour l'observation de Corrompu, rien ne concorderait avec le météore de 18:15 - 18:30. Ni la durée, ni la description des manœuvres, ni la direction. Un objet de 4.50 mètre au sol serait une indication vraiment très distordue pour un météore, seule la "flamme de chalumeau" concorderait, et peut-être l'heure, si elle avait été connue...
Etait-ce alors un hélicoptère? Tout pourrait correspondre, sauf la "flamme de chalumeau".
Une distance d'observation de 20 mètres est très courte; mais j'au tout de même vérifié la situation de la Lune ce soir-là.
Or justement la Lune se trouvait à 227° (Sud-Est) et à la très faible élévation de 1° 40' à 20 heures; autrement dit il y avait eu à un moment ce soir-là une Lune basse, peut-être "rouge" - le phénomène de "Lune Rousse", en tout cas assez basse pour rendre possible un méprise du type "atterrissage".
On ne peut guère compter sur le journal: leurs informations sont de toute évidence parcellaires, il n'y a ni heure ni direction et ils n'ont rien "creusé". La taille "comme deux tables" par exemple, ne veut rien dire: deux tables à quelle distance? Vraiment 20 mètres?
Je pense donc que c'était une possible Lune rousse en train de se coucher.
Je m'en tiens à "possible", puisque la Lune était en dernier quartier, que la forme de meule n'est donc pas très concordante, que la distance de "20 mètres" pose un certain problème, et que l'effet sur les paupières reste d'une certaine étrangeté.
Quant à la "soucoupe" qui "s'est envolée" pour Abbeville, le journal fantasmait: le témoin étant parti n'a pas vu cela. Et ce qui a été vu à Abbeville, sur quoi le journal ne dit d'ailleurs rien de plus que ce qui se trouve dans cet article du 3 novembre, est vraisemblablement une autre observation.
Mise à jour du 7 septembre 2025:
Disposant maintenant du rapport de la Gendarmerie [gne1], pièce essientelle, je peux ajouter divers points.
J'écrivais plus haut: "Le conducteur du tracteur a alors pu éteindre les lumières lui-même, ne serait-ce que pour mieux voir "l'OVNI"... Quoi qu'il en soir, rien ne vient corroborer l'idée que ce soit "l'OVNI" qui ait causé cette extinction."
J'avais raison, la déclaration de l'employé aux gendarmes le confirme: "Il a demandé à son patron "de souffler les lumières, ce qu'il a fait aussitôt" Avec les phares du tracteur éteints...".
Par contre, mon idée "Je pense donc que c'était une possible Lune rousse en train de se coucher" tome complètement à l'eau.
Le GEIPAN proposait une possible "foudre globulaire" comme explication. C'est parce que la foudre en boule ne peut se produire qu'en dans un contexte orageux, que le GEIPAN note que l'on ne connait pas les conditions météorologiques de l'observation.
Je ne suis pas convaincu par cette possibilité:
Un argument, "faible" certes, est qu'il est modérément curieux qu'aucun des quatre témoins n'aient mentionné un temps orageux. Une telle lacune n'est évidemment pas "impossible", mais donne un peu de poids à l'idée qu'il n'y avait pas d'orage.
Le son. Les seuls sons rapportés avec les cas de foudre en boule, sont que parfois, la "boule" finit par "exploser". Parfois le son est doux (un "plop"), parfois il est puissant comme un coup de tonnerre (un "bang"). Il existerait quelques rapports mentionnant un son "hissing" (sifflement, chuintement) ou "sizzling" (crépitant, grésillant) ou "buzzing", mais les sources affirmant cela ajoutent le plus souvent que cela n'avait été entendu que par des personnes se trouvant à moins d'un mètre de la "boule", ce qui n'est pas le cas ici.
Le bruit produit par la "boule" dans ce cas se rapprochait du "bourdonnement d'un essaim qui quitte sa ruche", ce qui est difficilement qualifiable de sifflement, chuintement, crépitement ou grésillement.
Le mouvement et son amplitude semblent beaucoup trop importants pour la foudre en boule.
Pour le fermier et son employé, ils se trouvent quelque part - précision impossible pour moi, je n'ai pas pu trouver le lieu-dit "Le Corrompu". Ils sont cependant forcément du côté Nord de Long: au Sud, la vallée de la Somme, la plaine avec des marais, non cultivée, au Nord, la D 112, les collines, plateaux, champs.
Ils voient la boule d'abord à une trentaine de mètres d'eux, puis monter et aller vers le le hameau Longuet, puis quand il a rallumé les phares, la chose réapparaît face à eux, puis elle tournoye et repart vers Fontaine-sur-Somme. Les deux points indicatifs de direction suggère deux mouvements longs, par exemple de dizaines de mètres devant eux à derrière eux. Pour une boule de type "foudre en boule", qui ne se déplace que peu et lentement, il aurait dû y avoir une description du type "elle était devant nous, est venue vers notre gauche, a reparu devant nous". Les indications de villages comme repères ne seraient pas appropriés. Ceci n'est pas absolument "solide", évidemment. "Se diriger vers" n'est pas équivalent à "aller jusqu'à".
Le fils de l'épicier indique qu'il a "perdu de vue à l'horizon" la boule. Cela suggère encore un déplacement de grande ampleur, bien trop important pour la foudre en boule. Le même témoin dit qu'il se trouvait sur le C.D. N° 112 (maintenant D 112) près de l'épicerie de son père, qu'il a regardé vers la vallée de la Somme, et a alors "vu au-dessus des arbres qui bordent cette rivière" un "engin de forme cylindrique" qui se dirigeait vers Fontaine-sur-Somme; la chose devient ensuite ovale. La distance entre la D 112 et la rivière Somme dans la zone concernée est généralement dans les 200 mètres, et au minimum de 90 mètres. Pour la foudre en boule, cela semble trop loin pour expliquer une forme cylindrique et un changement de forme. Egalement, "au-dessus des arbres" bordant la Somme suggère que la distance était peut-être plus grande encore.
En tout cas, ce témoin voit la chose au Sud de la rivière, le fermier et son employé la voient Nord de la rivière puisqu'elle est à un moment face à eux qui venaient de Long
Son père l'épicier est au Nord de Long sur la D 112 la voit aussi aller vers le Sud-Ouest, "assez rapidement".
Tout cela donne l'idée d'une boule lumineuse qui se déplace beaucoup plus, et beaucoup plus vite, que ce qui apparaît dans les cas de "foudre en boule".
J'exclus le feu-follet: il aurait été de l'autre côté de la rivière, où se trouvent des marais ou étangs, et ne ressemble ni à une boule ni à un cylindre. Les arbres l'auraient caché, il n'aurait pas pu être vu au-dessus des arbres.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Long, Somme, P. Petit, M. Tillier, M. Pecquet, objet, ovale, atterrissage, panne, arrêt, phares, voiture, lumière, brillant, bourdonnement, multiple, manoeuvres, fermier, tracteur, champ, pâture, Carpentier, boule, rouge, meule, effet, oculaire, durée, atterrissage, gendarmes, foudre en boule
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
---|---|---|---|
0.1 | Patrick Gross | 26 octobre 2003 | Première publication. |
1.0 | Patrick Gross | 14 avril 2009 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [mrr1], [jsr1], [goe1], [djn1], [jbu1]. |
1.1 | Patrick Gross | 1 juillet 2010 | Addition [jve5]. |
1.2 | Patrick Gross | 31 octobre 2011 | Une recherche sur le web et dans mes documents n'a pas permis de trouver d'autres sources. |
1.3 | Patrick Gross | 10 octobre 2014 | Additions [tai1], [nip1]. |
1.4 | Patrick Gross | 13 décembre 2016 | Additions [lgs1], [ubk1]. |
1.5 | Patrick Gross | 7 décembre 2018 | Additions [ous1], [lhh1], Résumé. |
1.6 | Patrick Gross | 3 février 2020 | Addition [cpd1]. |
1.7 | Patrick Gross | 23 octobre 2021 | Addition [vdn1]. Dans le Résumé, addition des informations de [vdn1]. |
1.8 | Patrick Gross | 18 mai 2022 | Addition [ldl1]. |
1.9 | Patrick Gross | 7 septembre 2025 | Addition [jve1], [gne1], [gen1]. Dans le Résumé, addition des informations de [gne1], [gen1]. Dans les Explications, addition de la partie "Mise à jour du 7 septembre 2025". |